Quatre questions à
Jean-Baptiste Beuret

Président de la
Commission d’étude CS2

Jean-Baptiste Beuret préside la Commission d’étude pour la construction d’un complexe scolaire (CS2) depuis 2020. Master en droit et détenteur du brevet d’avocat, Jean-Baptiste Beuret a dirigé pendant 3 ans, le bureau Mazars à Delémont. Auparavant, il a été responsable du Service des contributions puis de l’Administration des finances du Canton du Jura avant de prendre la direction de la Banque Jurassienne d’Epargne et de Crédit puis de Clientis Banque Jura Laufon. Ancien député PDC au Parlement jurassien, Jean-Baptiste Beuret a fonctionné durant 9 ans comme conseiller communal, en charge du dicastère des finances (2009-2017). 


Comment avez-vous vécu ces travaux préparatoires en tant que président de la CS2 ?

Au sein de la commission, les débuts ont été un peu crispés dans la phase initiale. Chacun cherchait ses marques et affirmait ses positions mais ensuite une dynamique très positive s’est mise en place. Depuis le début de l’année, la composition de la commission a été quelque peu revue, deux places ont été réservées au corps enseignant. Plus on approche du degré de concrétisation d’un projet, plus la participation ou l’implication des utilisateurs est fondamentale. Dans l’ensemble, les options que nous avons prises ont été bien accueillies par le conseil communal. On a une assez large identité de vue. Les discussions ont été un peu plus animées avec les futurs utilisateurs comme c’est souvent le cas dans ce genre de projet.


Le montant des travaux reste le point le plus sensible ?

Le premier projet a été rejeté essentiellement pour des raisons financières. Il convenait donc de retenir les leçons de cette décision populaire. La contrainte des besoins définit le programme des locaux et la contrainte financière nous condamne à rester prudent. Il faut trouver des solutions qui ne chargent pas les finances communales de manière excessive tout en garantissant aux utilisateurs un complexe de qualité qui réponde aux besoins. 


Courtételle a besoin de faire de nouveaux investissements. Elle a peu engagé d’argent ces dernières années ?

Souvent en termes de politique financière communale, on a l’impression que les investissements ne sont pas des dépenses. Ils ont pourtant un fort impact, notamment sur les amortissements et les intérêts. Ils impactent donc le compte de fonctionnement pour de nombreuses années. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir une politique très stricte et réalise en termes d’investissements.

Dans le cas du complexe scolaire, le débat le plus intelligent consiste à savoir des économies poussées à l’extrême sont un bon choix par rapport aux fonctionnalités dont on se priverait. Un million d’économie peut parfois être un mauvais investissement.


Comment la population va-t-elle percevoir ce nouveau projet ?

On travaille sur un projet très valorisant et qui soit digne de l’image et des services que veut offrir notre localité. Nous devons proposer des conditions cadre d’éducation qui correspondent à nos ambitions en matière de développement. Depuis mon arrivée au village en 2007, les décisions prises en votation ont toujours été pertinentes. Il y a à Courtételle une sorte « d’a-priori de confiance » des citoyens envers les autorités communales. Notre capacité à vivre ensemble de manière harmonieuse m’a toujours impressionné.  Je pense que ce nouveau projet qui sera soumis au vote le 26 novembre prochain sera accepté.

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